Le groupe Saint-Roch au côté du père Franco Tonda, curé de Bardonecchia (I Sei Priori e il GRUPPO STORICO - foto M.B.) |
Dimanche 14 mars, Don Franco Tonda, curé de Bardonecchia, a exprimé toute son amertume lors de la messe dominicale, qui marquait l’anniversaire du vœu fait à saint Roch lors de l’épidémie de peste de 1630 : « 391 années se sont passées depuis cette terrible épidémie, qui a décimé la population de la haute vallée de Suse. Nous n’aurions jamais imaginé que presque quatre siècles plus tard, Bardonecchia puisse revivre des moments aussi tragiques ».
La cité, qui comptait 2 000 habitants avant la
peste, n’en avait plus que 309 une fois celle-ci passée. Les autorités
et la population, unies par une foi commune, avaient fait voter un vœu à saint Roch, fréquemment
invoqué en ces circonstances. Par un acte notarié du 29 juin 1630, signé par la
plus haute autorité du lieu, la construction d’une chapelle vouée au
saint fut stipulée. Il était promis, par ailleurs, de lui
dédier une fête perpétuelle, en la déplaçant de la date
liturgique du 16 août au jeudi de la mi-Carême, pour préserver les travaux des
champs.
Cette année l’événement, déjà fêté le jeudi 11 mars, a été aussi reporté au dimanche pour ne
pas provoquer d’inutiles rassemblements, et
permettre à toute la communauté d’y participer.
Suivant la
tradition, de nouveaux prieurs de Saint-Hippolyte ont été nommés. Il s’agit de
Carlo Florindi, ancien président de
la Croix-Rouge locale, et Augusta
Amprimo, propriétaire de
l’historique Auberge Sommeiller. Ils
resteront en fonction pendant un an.
Les autorités locales et le maire Francesco Avato ont participé à la
cérémonie, rehaussée par la prestation du jeune chœur Saint-Hippolyte, dirigé
par l’organiste Antonello Bava, fils du regretté Dr Pier Giorgio Bava.
Luisa Maletto
Il manoscritto del 1630 (trascrizione dell'originale - francese)