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lunedì 9 agosto 2021

Bardonecchia 9 agosto 2021 - Omaggio A Giolitti


il Pieghevole "GIOLITTI A BARDONECCHIA"


Comunicato Stampa



La presentazione del libro "GIOLITTI A BARDONECCHIA"



L'album "A GIOVANNI GIOLITTI" conservato nell'Archivio Comunale

Foto Gian Spagnolo


 Un hommage rendu à Giovanni Giolitt
Le Daufinèe Liberé

Ce lundi 9 août, la commune présente officiellement le projet “Giovanni Giolitti à Bardonecchia”, en hommage à l’illustre homme d’État italien (1862-1928), député, ministre, cinq fois président du conseil. Durant vingt-trois années, il a passé ses vacances d’été à Bardonecchia, en famille, restant toujours en contact avec Rome.

La journée commence à 10 h 30, place de la Mairie, par l’inauguration d’un “parcours Giolitti”. Elle se poursuivra à 17 h 30 au palais des fêtes par la présentation publique de “Giolitti à Bardonecchia”, 14e  volume des “Cahiers de Bardonecchia”. Il a été écrit par Antonella Filippi, professeur d’italien et d’histoire, avec une préface de Chiara Rossetti, vice-maire et adjointe à la culture, et une introduction d’Alessandro Mola, historien, essayiste et représentant de l’Institut pour l’histoire du Risorgimento italien.

Le parcours comprend sept panneaux, écrits en italien, français et anglais. Ils sont installés en autant de lieux fréquentés par le grand homme : l’office de tourisme, la gare, ses bureaux de la “casa Suspize”, le musée de l’ancienne mairie, la promenade du canal et la fontaine Giolitti. Un opuscule les rassemble tous, assorti d’une carte de la ville.

Luisa Maletto

domenica 27 giugno 2021

LA VECCHIE PELLICOLE amatoriali 8mm,Super8, ecc...

possono diventare VIDEO digitali e DVD


e conservati nella
CINETECA NAZIONALE DEL MUSEO DEL CINEMA

 

lunedì 22 marzo 2021

mercoledì 17 marzo 2021

Il VOTO di san ROCCO - dal 1630 ad oggi

Le groupe Saint-Roch au côté du père Franco Tonda, curé de Bardonecchia
(I Sei Priori e il GRUPPO STORICO - foto M.B.)

 Dimanche 14 mars, Don Franco Tonda, curé de Bardonecchia, a exprimé toute son amertume lors de la messe dominicale, qui marquait l’anniversaire du vœu fait à saint Roch lors de l’épidémie de peste de 1630 : « 391 années se sont passées depuis cette terrible épidémie, qui a décimé la population de la haute vallée de Suse. Nous n’aurions jamais imaginé que presque quatre siècles plus tard, Bardonecchia puisse revivre des moments aussi tragiques ».

La cité, qui comptait 2 000 habitants avant la peste, n’en avait plus que 309 une fois celle-ci passée. Les autorités et la population, unies par une foi commune, avaient fait voter un vœu à saint Roch, fréquemment invoqué en ces circonstances. Par un acte notarié du 29 juin 1630, signé par la plus haute autorité du lieu, la construction d’une chapelle vouée au saint fut stipulée. Il était promis, par ailleurs, de lui dédier une fête perpétuelle, en la déplaçant de la date liturgique du 16 août au jeudi de la mi-Carême, pour préserver les travaux des champs.
Cette année l’événement, déjà fêté le jeudi 11 mars, a été aussi reporté au dimanche pour ne pas provoquer d’inutiles rassemblements, et permettre à toute la communauté d’y participer.
Suivant la tradition, de nouveaux prieurs de Saint-Hippolyte ont été nommés. Il s’agit de Carlo Florindi, ancien président de la Croix-Rouge locale, et Augusta Amprimo, propriétaire de l’historique Auberge Sommeiller. Ils resteront en fonction pendant un an.
Les autorités locales et le maire Francesco Avato ont participé à la cérémonie, rehaussée par la prestation du jeune chœur Saint-Hippolyte, dirigé par l’organiste Antonello Bava, fils du regretté Dr  
Pier Giorgio Bava.

Luisa Maletto

Il manoscritto del 1630  (trascrizione dell'originale - francese)

mercoledì 24 febbraio 2021

La mobilitazione della montagna

 
Samedi 20 février, toutes les stations de la région ont organisé une flashmob, à l’appel de l’Association régionale piémontaise des entreprises du transport par câble, pour donner de la voix sur la nécessité de travailler pour le monde de la neige.
Pour la haute vallée de Suse, Bardonecchia, Sauze-d’Oulx et Sestrières ont adhéré massivement. À Campo Smith, des moniteurs, des agents des remontées mécaniques, des hôteliers, des commerçants se sont rassemblés. Comme le lundi précédent, ils ont demandé le respect pour ceux qui veulent travailler.« Depuis un an, les saisonniers sont à la maison, a rappelé Nicola Bosticco, administrateur délégué de la Colomion, sans travail, sans revenus. Leurs familles sont à genoux, comme toute l’économie de Bardonecchia. Une nouvelle fois, nous avons été trompés sur l’ouverture des remontées. Nous étions prêts à ouvrir en pleine sécurité sanitaire, et à moins de douze heures, le ministre Speranza, sans tenir compte des graves dommages qu’il infligeait, nous l’a interdit ».
Le même cri d’alarme a été lancé par les maires de Sauze-d’Oulx, Mauro Meneguzzi, et de Sestrières, Gianni Poncet : « La montagne est à terre, et doit repartir avec de l’aide concrète. Nous attendons, le plus tôt possible, des aides pour les travailleurs qui vivent de la montagne et leurs familles ».

Luisa Maletto

domenica 14 febbraio 2021

ÉPIDÉMIE DE COVID-19 Italie : les stations ouvrent lundi

Jusqu’à présent, les clubs de ski et les athlètes de haut niveau étaient les seuls à pouvoir pratiquer. Photo Le DL/ Sylvain MUSCIO

 

 À Bardonecchia, le domaine n’accueillera que 4 000 skieurs, un tiers de la capacité habituelle. Avec cette jauge, la station tourne à perte, mais pour Nicola Bosticco, son administrateur, ouvrir relève de la responsabilité sociale.

Le palais des fêtes de Bardonecchia, station piémontaise voisine de la France, propose pour la première fois depuis des mois, ce lundi, une exposition. Des photos historiques, sur le thème « Guerre sur les Alpes ». À quelques centaines de mètres de là, au pied des pistes, dans une autre guerre, encore indécise, celle contre la Covid-19, une bataille vient d’être gagnée. Victoire à la Pyrrhus peut-être, car elle coûtera plus cher qu’une retraite en rase campagne, mais victoire tout de même : les remontées mécaniques ouvrent ce lundi.
« Depuis quatre ou cinq jours, on ne parle plus que de ça », avoue Nicola Bosticco, administrateur délégué de la Colomion, société privée qui exploite le domaine skiable, et beaucoup d’activités qui vont avec, de la restauration d’altitude aux loisirs de substitution. Pour lui, c’est clair, « on s’est diversifié, mais rien ne remplace le ski. La randonnée et le reste n’ont pas de modèle économique ».

  Une ouverture à perte
Les particuliers vont donc rejoindre, sur les pistes, les jeunes des clubs de ski, déjà autorisés à s’entraîner, comme les athlètes de haut niveau (Alexis Pinturault et Tessa Worley en ont d’ailleurs profité avant les Mondiaux de Cortina d’Ampezzo). Sur place, c’est un « ouf » de soulagement. « Au moins 60 % de la population active travaillent dans le tourisme », calcule Francesco Avato, maire de cette commune de 3 200 habitants. Il y a, par exemple, 300 moniteurs de ski. Comme dans les autres secteurs mis à l’arrêt à cause de la crise, ils se trouvaient sans revenu. « Nous n’avons eu aucune indemnité », confirme Emanuela Bortolotti, directrice adjointe de la Scuola sci Bardonecchia, la plus ancienne des écoles locales (80 moniteurs). Faute de dispositif national, la région Piémont envisage d’en créer un, mais les concertations avec Rome sont toujours en cours. Ce ne sera, de toute façon, qu’une enveloppe globale à répartir entre tous les sinistrés de la Covid. 

Nicola Bosticco compte lui aussi sur les aides étatiques. Il confie même que sans elles, l’économie italienne de la montagne ne survivra pas.  Or la Colomion n’a rien touché depuis la fermeture soudaine intervenue le 7 mars 2020. Elle pourrait percevoir, au maximum, 49 % du chiffre d’affaires perdu, soit environ 4 millions d’euros, « mais on a des coûts en face de ça, et c’est seulement si l’État a l’argent », remarque-t-il. Les charges fixes d’exploitation représentent 70 % des recettes des remontées mécaniques.
L’ouverture à voilure réduite à partir de ce lundi ne couvrira pas les frais. « On va tourner à perte, mais nous nous devons d’ouvrir », insiste le chef d’entreprise, « parce que nous sommes dans un milieu montagnard, avec une responsabilité économique et sociale ».
Derrière les remontées mécaniques, c’est tout un milieu qui redémarre. Les pistes accessibles, les clients reviennent. C’est compliqué, parce que les déplacements entre régions sont toujours interdits, au moins jusqu’au 25 février. La clientèle sera donc essentiellement piémontaise, sauf pour les propriétaires de résidence secondaire, qui peuvent venir même s’ils habitent Milan ou Gênes.
On ne constate donc pas encore de ruée sur les réservations hôtelières. Résultat, « les plus gros hôtels restent fermés », constate Giorgio Montabone, président du Consortium touristique. Depuis Noël, « les petits magasins tournent un peu », reconnaît Francesco
Avato, mais les théâtres, cinémas et équipements sportifs restent fermés, et les restaurants sont ouverts le midi seulement, sauf pour la vente à emporter. De ce côté-là, rien ou presque ne va changer dans l’immédiat.
N’importe, cette réouverture des remontées est vécue comme un signe d’espoir. « Nous avons beaucoup de demandes », sourit Emanuela Bortolotti. En face de l’espoir, il y a le doute, car si le taux de réplication du virus, aujourd’hui à 0,93, dépasse 1,25, le Piémont repassera en « zone orange », donc sous cloche. La monitrice résume la situation : « nous ne sommes pas sereins, mais nous sommes heureux. C’est peut-être un beau signal de retour à la normalité ».