giovedì 23 gennaio 2020

TRANSFRONTALIERI BARDONECCHIA-MODANE

Incontro a Bardonecchia
31 GENNAIO 2020
Aula Consiliare ore 15,00
terra modana NOVEMBRE 2019 - PG.5


Una vita di lavoro al di là del Tunnel del Frejus
1908 Maestranze della ferrovia a Bardonecchia (archivi Gm - Foto Gibelli-Bizzarri)
Il treno per Modane parte alle ore 14
Storia  e testimonianze di ferrovieri, doganieri, polizia di frontiera e altro.


Maurienne


BARDONECCHIA

Un œil transfrontalier sur la gare de Modane
Luisa MALETTO
Xavier Lett (debout) pendant l’intervention de Giuseppe Ferrero.  Photo Le DL /L.M.
L’association Champ des possibles a lancé, en novembre dernier, un projet de recherche sur l’histoire de la gare, lieu de passage, de jour comme de nuit, pour des milliers de gens.

La salle du conseil, en mairie de Bardonecchia, a accueilli vendredi une rencontre particulière entre tous ceux qui, dans la seconde moitié du XXe  siècle, ont eu un lien de travail avec la gare de Modane. Beaucoup de transfrontaliers étaient ravis de raconter leurs expériences vécues “au-delà du tunnel” : cheminots, militaires, gardes des finances, policiers, douaniers, transitaires.

Iwan Barth et François Marchive, sociologues, sont intervenus aux côtés de Xavier Lett, vice-président de la communauté de communes Haute-Maurienne Vanoise, et Elsa Begnis, présidente du jumelage, qui a assuré la traduction, nécessaire seulement de temps en temps, tant les anciens transfrontaliers communiquent assez bien en français.

Beaucoup d’entre eux ont souligné la grande collaboration qui s’était instaurée avec leurs collègues français, même si, de ce côté, aucun d’eux n’a jamais parlé l’italien ! Pour quelques-uns, c’était même devenu une grande famille.

Giuseppe Ferrero, fils et neveu de deux frères bouchers du Borgo vecchio et de la via Medail, a raconté son expérience de transitaire en bestiaux. Ensuite, des cheminots ont pris la parole, et rappelé, suscitant quelques sourires dans la salle, que dans les années 1965-1970, être affecté à Modane était une punition, la ville étant vue comme un endroit défavorisé.

Pour Salvatore L’Ala, cheminot sicilien, être manutentionnaire entre le tunnel et le poste 24 était vraiment pénible, dans l’obscurité, la poussière et le froid. Sandro De Luca, aujourd’hui agent immobilier et trésorier du jumelage, s’est souvenu des fatigants tours de service de six heures au poste 24.

Le Dr  Paolo Massara n’était pas transfrontalier. Mais il se rappelle en avoir eu comme patients. On a entendu aussi Enzo Burigo, policier affecté au contrôle des passeports, le douanier Francesco Portulano, et Giuseppe Dessolis, un carabinier originaire du Gennargentu, un coin de montagne sarde… et habitué au froid.

Les intervenants vont maintenant continuer leurs recherches côté français, et ils en exposeront les résultats au cours d’une conférence, sans doute en mars au Museobar.

Da LA VALSUSA del 6 febbraio (bozza)